Texte de Jean Gruchin

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Quand le vent te pousse
Que tes rêves défaillent
Que le froid te trousse
Au plus profond de tes entrailles
Viens à la maison

Si tu n’ sais plus où est ta raison d’être
Où poser tes ennuis, ta vie banale
Qu’il ne te reste pour cela, peut-être
Que l’adresse d’une boîte postale
Viens à la maison

Refrain :
Viens à la maison
Avec ton p’tit baluchon
Il reste un peu de chocolat
Et de toi, de si beaux éclats

Viens à la maison
Ne sonne pas, ce n’est pas la peine
La clef est sous le paillasson
A l’encre de mes veines
Sur la porte il y a écrit
Je t’aime, plus que de passion
De toi je suis tellement épris
Que le bonheur revient chaque saison

Viens à la maison
Que je te parle de tendresse
Avec beaucoup de maladresse
Car dans ma tête mes souvenirs
Sont tous en mal de partir
Et de quitter la maison

Viens à la maison
Tout au fond du grand lit
De la chambre où je prie
On y posera tes emmerdes, tes ennuis
Et quelques morceaux de nos vies
À en perdre la raison