LES AMANTS DE PYONGYANG
Paroles et musique : Thierry Chaumillon
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Sous l’arche sublime, comme dans un vieux film,
Je n’vois que toi, je n’vois que toi.
Au bord de l’abîme, dans l’ombre d’un King,
Je n’ose pas, je n’ose pas …
Te parler d’une autre rive que nos oiseaux convoitisent.
Ceux qui vivent en cage se demandent bien pourquoi.
Boire les mots d’une autre vigne, un nouveau langage des signes
Que seule tu comprendras, que seule tu comprendras.
Car si d’aventure, j’invente un futur,
Oseras-tu me voir un peu autrement ?
La nuit je prends la place (qu’il me laisse),
J’aimerais froisser le ciel endeuillé,
Quand la nuit je prends l’exil dans ma ville, dans ma ville,
Dans ma vie.
Je vous parle d’un monde, un joli mélodrame,
Le paradis sur une presqu’île.
Je vous parle d’un monde « Pays du matin calme »,
Je biffe les mentions inutiles.
J’aime les médailles qui brillent dans le chrome,
Le soleil qui tombe sur la mer Jaune,
Les défilés et tout l’attirail,
L’histoire comme un grand khamishibaï.
Je ne connais qu’un lien vertical
Kim me protège du grand capital
Pourtant quand elle s’endort, je me lève
De peur qu’elle m’imagine dans ses rêves …
En exil dans ma ville, en exil dans ma vie …
Dans ma ville, dans ma vie.
Je vous parle d’un monde, un joli mélodrame,
Le paradis sur une presqu’île.
Je vous parle d’un monde « Pays du matin calme »,
Je biffe les mentions inutiles.