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BEAUMONT LE VICOMTE (2éme partie)

Paroles : Reverend Halbran

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Mais elle aimait… tous les bijoux de famille,
Qu’elle collectionnait, ainsi que les pierres fines.
Il fût gêné par sa vénalité,
Sa veine à lui, la bleue… en fut toute courroucée.
Notre suffragette reprit l’initiative :
Elle le quitta, elle en brûlait d’envie.
Et elle partit à Beaumont le Vicomte.
La  muse y connaissait de bien jolis châteaux.

Rêvant de belles galipettes,
Elle allait perdre la tête :
Un petit coup de vin, c’était dimanche
Elle qui avait le vin bien seyant. 

Notre étalon, qui en était réduit
Tout seul à s’faire mousser son pauvre créateur ;
Sans cesse ni fin… faisait des Orphelins,
A grands coups de lessives… toutes faites à la main !
Et la gamine offrait des symphonies…
De clarinette, de flûtes et de binious.
A pleines dents, elle mordait dans la vie,
Changeant les plats de nouilles en vrais becs de cafetière !

A tous elle offrait sa blessure,
Sans craindre luxations ou fêlures.
Car si   l’amour connaît son dû,
Elle aimait bien donner le sien !

Mais  le garçon sombrait  dans la boisson,
Et s’lamentait de son  vieux marc bien trop doux
Il pleurnichait : « C’est la peine qui me mine »,
« Cette  lutte me dépasse, moi, j’aime cette gamine »
En sanglotant, il s’polissait l’trophé,
En avait les patates tout au fond du filet.
Et tout ça  lui collait un bourdon de vieux cheval.
C’est vrai que son point faible, c’était bien son mental.

Sa mine / inspirait  la  / pitié
Les livres ne calmaient plus sa peine
Le cœur semblait vraiment vaincu
Il était bel, bel et bien cocu !

Car si l’amour connaît son dû…
Lui s’y était pris… un bon coup  de pieds !
Et si l’amour connaît la vie,
C'est à la main qu'il se tapait l'sien!
 

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