Aficionado
Texte de Bertrand Laumonier
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AFICIONADO
Filent les étoiles dans la nuit à jamais
Qui recouvre d’un voile les souvenirs parfaits
Compagnes de nos vies, du pire et du meilleur
Du jeune enfant qui rit au vieillard qui se meurt
Pour l’un c’est un diamant mais pour l’autre il n’est rien
Et s’il nous laisse en plan alors le manque vient
Refrain :
Il entre dans la nuit
Parfois sans préavis
Parfois il le choisit.
Certains déjà l’oublie
Ou le garde à l’esprit,
L’artiste, le poète ou bien juste l’ami
Ou bien on l’applaudit ou bien il nous fait peur
C’est pour lui qu’on frémit, que sont longues les heures
A l’attendre dehors, à espérer le voir
A vivre pour son corps, à rêver dans l’espoir
De vibrer sous ses doigts de partager sa couche
De l’amour dans ses bras de baisers sur sa bouche
Refrain
De la chambre d’ado aux livres du salon
De l’appart du bobo au bureau du patron
On l’entend on le voit ses amours mis à nus
On en parle ici-bas sur la presse on se rue
Il ne s’appartient plus et n’est plus que lambeaux
Chacun tire à vue, se repaît de ses maux
Refrain
Arrivent les nouveaux partent les vieilles gloires
Chaque génération a ses propres espoirs
Des talents neufs chassent les rides botoxées
C’est la marée basse des héros du passé
Et l’oubli dans la nuit de gens petits et grands
Alors aujourd’hui jouit car tu ne sais pas quand…
Car tu ne sais pas quand
Car tu ne sais pas quand…