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Monsieur Frêche
Texte de Joël Dordenne

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Trois paroles,
Assez drôles,
Sont tombées,
De la bouche
Du farouche
Monsieur Frêche.
Nouvelles fraiches,
Qui s’envolent
Jusqu’à Lille,
Caracolent
Dans la presse,
Quelles bassesses !

Nouvelles fraiches
Qui s’envolent
Jusqu’à Lille,
Caracolent
Dans la presse,
Quelles bassesses !

La Martine
Qui fulmine
Croyez-moi,
Fait état
De canines
Grandes comme çà,
Pour l’humour
Les balourds
Ont les glandes,
Toute la bande
Crie haro
Au poteau !

Pour l’humour
Les balourds
Ont les glandes,
Toute la bande
Crie haro
Au poteau !

Et la messe
Noire progresse
Sans faiblesse.
Entends-les
Loups hurler,
Montpellier :
Qu’on suspende,
Qu’on le pende,
L’hérétique,
Polémique
De la clique,
Pathétique !

Qu’on suspende
Qu’on le pende
L’hérétique,
Polémique
De la clique,
Pathétique !

Mais l’orage
Ne saccage
Pas le roc,
Boomerang
Sur le gang
Çà fait floc !
La potence
Se balance
Sans pendule,
Ridicule
Instrument,
Poil aux dents !

La potence
Se balance
Sans pendule,
Ridicule
Instrument
Poil aux dents !

Monsieur Frêche
La calèche
Est venue,
Impromptue
Vous emmener
D’ l’autr’côté
Du miroir,
Dites voir
Comment sont
Fait’ les tron
Ches de ces
Anges ailés ?

D’ l’autr’côté
Du miroir
Dites voir,
Comment sont
Fait’ les tron
Ches de ces
Anges ailés ?

Que par ruse
On n’accuse
Plus jamais,
Monsieur Frêche
D’avoir dé
Mérité !
Plus de flèches
Plus jamais
Plus de fiel,
Il est rose
Dans sa pose
Eternelle,

Plus de flèches,
Plus jamais
Plus de fiel,
Il est rose
Dans sa pose
Eternelle…