Texte de Jean Gruchin

Quand les papillons de nuit
Se posent sur ses paupières
Pour une nuit entière
Que le marchand de sommeil
Dans sa chevelure brillante
D’or et de vermeil
Y dépose des étoiles filantes
Et qu’elle plonge dans l’oubli

Refrain :
Je me blottis contre elle
Je me blottis contre elle
Comme si nous n’étions plus qu’un
Comme si je n’avais plus besoin de rien

À toucher sa peau, douceur
Bien au creux de ses reins
Une main sur son cœur
Pour écouter son bonheur
Une autre sur ses seins
Pour m’enivrer de leur candeur
Je me blottis contre elle
Je me blottis contre elle

Je suis tellement bien
Collé à son corps de reine
Que j’en oublie toutes les peines
Tous ces p’tits morceaux de rien
Qui encombrent bien trop ma vie
Me pillent, le plus beau de moi
M’obligent à de drôle de choix
Me fusillent, le meilleur de mes envies
Alors que je n’ai qu’un désir, chaque fois
Un désir d’elle et de sa loi

Quand je me blottis, contre elle
Que je me blottis, contre elle
Je me blottis, contre elle
Je me blottis, contre elle