Texte de Jean-Michel Decauville

Tu m'avais dit midi près du ciné Pathé
Tu m'avais dit midi, le ciel est tout mouillé
Ruissellent les autos, au bitume qui brille
Je me pendrai tantôt au cadran des aiguilles

Refrain :
C’est tout simple pourtant
Quand un et un font deux
C’est si beau des amants
Dont les regards se fondent
Mais tu ne m’entends pas
Et c’est là le problème
J’aurais voulu tes bras

Pour murmurer « je t’aime »

Tu m'avais dit midi, bientôt il sera trente
Imagine mon cœur, crois-tu qu'il se lamente
Là bas rue d'Amsterdam penses-tu revenir ?
Demi-mots / demi-larmes, espoirs et puis soupirs

Refrain

C’est tout simple pourtant
Quand un et un font deux
C’est si beau des amants
Dont les regards se fondent
Mais tu ne m’entends pas
Et c’est là le problème
J’aurais voulu tes bras

Pour un pauvre « je t’aime »

Tu m’avais dit midi, passe encore le tram
Des badauds qui rigolent, je n’en fais pas un drame
Le chagrin ce matin conjugue ses pluriels
Peut-être que demain, je serai avec elle

Refrain

C’est tout simple pourtant
Quand un et un font deux
C’est si beau des amants
Dont les regards se fondent
Mais tu ne m’entends pas
Et c’est là le problème
J’aurais voulu tes bras

Pour te crier « je t’aime »

Je t'avais dit promis, tu n'as qu'à faire un geste
Mais la foule s'enfuit, moi seul, je reste
Un parterre trop gris, une place bien nue
C'est un curieux jeudi en la déconvenue.